Date: June 22nd 2009

Liebe Freunde des französischen Films,

ich möchte Sie/Euch herzlich zu unserem 18. Video-Abend am Freitag den 26.06.09 um 18.00 Uhr in der 4. Etage der Dorotheenstr.65 einladen.

Der Abend wird der Gastronomie gewidmet sein, einerseits durch die Filmauswahl und andererseits durch das angebotene Buffet.

Was das Programm anbelangt, haben wir nach einer ersten kleinen Kostprobe am Buffet die Wahl zwischen einem Klassiker von Marcel Pagnol und dem französischsten aller amerikanischen Filme (in Originalfassung):

- Cigalon (France, 1935)

Cigalon est le propriétaire d'un restaurant dans un petit village de Provence. Depuis des années, il refuse catégoriquement de servir les clients. Un beau jour, Mme Toffi, son ancienne blanchisseuse, vient ouvrir un autre restaurant dans le village. Cigalon piqué au vif se remet aux fourneaux.

Marcel Pagnol, mécontent de la première version de "CIGALON" tournée quelques mois auparavant, entreprend une nouvelle production dans le cadre radieux de La Treille, avec Arnaudy dans le rôle titre.

En décembre 1935, il présente au public deux moyens métrages : l'émouvant "MERLUSSE" et la seconde version de "CIGALON", fantaisie boufonne. "Cigalon est lié à mes meilleurs souvenirs de cinéma. Il me fait rire aux larmes. Pendant les projections du montage, presque tout le personnel de nos laboratoires arrêtait ses travaux pour y assister et riait de bon cœur. Nous étions donc sûrs que le public nous réserverait un véritable triomphe".
Marcel Pagnol.

Source: http://www.marcel-pagnol.com/film-cigalon,14.html


- Ratatouille (USA, 2007)

Rémy est un jeune rat qui rêve de devenir un grand chef français. Ni l'opposition de sa famille, ni le fait d'être un rongeur dans une profession qui les déteste ne le démotivent. Rémy est prêt à tout pour vivre sa passion de la cuisine... et le fait d'habiter dans les égouts du restaurant ultra coté de la star des fourneaux, Auguste Gusteau, va lui en donner l'occasion ! Malgré le danger et les pièges, la tentation est grande de s'aventurer dans cet univers interdit.
Ecartelé entre son rêve et sa condition, Rémy va découvrir le vrai sens de l'aventure, de l'amitié, de la famille... et comprendre qu'il doit trouver le courage d'être ce qu'il est : un rat qui veut être un grand chef...

Cela faisait longtemps qu'un film n'avait pas célébré avec autant d'allant et de kitsch éclatant la France, sa cuisine, ses bons produits et Paris, capitale du goût, où la Tour Eiffel clignote, la Seine miroite, les quais sont propices aux confidences de minuit. Ratatouille, le nouveau mets de la maison Pixar, fait penser plus d'une fois à Un Américain à Paris, de Vincente Minnelli. Mais avec un rongeur à la place de Gene Kelly et l'art des fourneaux au lieu de celui des pinceaux. Rémy, le jeune rat gastronome, veut devenir cuisinier. Pour se procurer une pincée de safran en vue d'un mélange inédit, il est capable de braver tous les dangers. Ni l'incompréhension de sa famille, ni le fait d'appartenir précisément à l'espèce animale la plus haïe dans une cuisine ne pourront le détourner de son rêve : être le nouveau grand chef parisien. Pour approcher du piano, il va prendre le contrôle d'un grand dadais roux et mou, commis aux poubelles et incapable de faire cuire un oeuf. Ges
tes dirigés et maladresses à gogo : l'association du « petit chef » et de sa marionnette, au sens propre du terme, relève du meilleur burlesque en 3D. Bavard et érudit en matière culinaire, le scénario, quant à lui, révèle un fond souvent goûteux derrière le classique accomplissement du petit héros. Il s'agit d'abord de tirer la langue à la malbouffe sous vide et autres lignes de surgelés créées par un chefaillon teigneux et cupide. A cela Brad Bird, le créateur des Indestructibles, fait aisément préférer le monticule rutilant de pétales de tomates, lamelles de courgettes, émincé d'aubergines et dentelles de poivrons, dont la saveur traverse l'écran. Autre « fléau », la critique, ici personnifiée par Anton Ego, chroniqueur gastronomique morbide, sec et sans coeur. Sauf qu'il connaîtra la révélation, une ratatouille madeleine de Proust le ramènera à son enfance et le convertira enfin à la volupté. Le film s'inscrit donc en faux contre le cliché en vigueur : non, le critique n'est pas un être qui boude son plaisir et retient ses émotions... Par ailleurs, il est amusant de penser que, cet été, des millions d'enfants autour du monde vont prononcer, et avec tous les accents imaginables, le mot « ratatouille ». Voire demander à y goûter. Guillemette Odicino-Olivier
Télérama, Samedi 04 août 2007

Nach einer kleinen Pause zwecks erneuter Stärkung am Buffet wird der Abend wie folgt ab 21 Uhr weitergeführt:


- La Graine et le Mulet (France, 2007)

Film d'Abdellatif Kechiche (France, 2007). Scénario : A. Kechiche, Ghalia Lacroix. 145 mn. Inédit. Avec Habib Boufares : Slimane Beiji. Hafsia Herzi : Rym. Faridah Benkhetache : Karima.
Genre : une histoire simple.
Slimane a été renvoyé sans ménagement, juste avec quelques sous de dédommagement, du chantier naval où il a travaillé toute sa vie. Loin de se laisser abattre, il décide de retaper un des vieux rafiots qui croupissent sur le port de Sète et d'en faire un restaurant. Avec pour unique plat le couscous au poisson de son ex-femme...
Avec l'aide de Rym, la fille de sa compagne, nettement plus bravache que lui (mais les femmes le sont toujours, chez Kechiche), il entame l'héroïque parcours du combattant, obligatoire, en France, pour celui qui songe à monter une petite entreprise. Afin de convaincre les derniers hésitants à lui accorder autorisations et subsides, Slimane décide d'organiser une fête - un couscous au poisson géant...
Avec Abdellatif Kechiche, on est immédiatement au coeur de tout. Des gens. De leur quotidien. Il filme en continuité des morceaux d'humanité. Comme dans ce plan-séquence où Rym tente de convaincre sa mère, murée dans son refus, de se rendre à la fête de Slimane. C'est un moment étourdissant, où se mêlent et s'emmêlent reproches, menaces, flatteries, exhortations, chantages... Comme dans L'Esquive, les mots se bousculent, les expressions, toujours les mêmes, répétées à l'infini, deviennent une litanie étrange. Jusqu'au bout, Kechiche ne dévie pas : il filme le plus honnêtement du monde la tragédie d'un homme qui veut se prouver qu'il existe encore.
Source : http://www.telerama.fr/cinema/films/la-graine-et-le-mulet,317057,critique.php


- La Grande Bouffe (France-Italie, 1973)

Quatre amis, Marcello le pilote de ligne, Ugo le restaurateur, Michel le réalisateur de télévision et Philippe le juge vivant avec sa nourrice, se réunissent lors d'un week-end pour se livrer à un suicide collectif gastronomique. Ugo se charge de la confection des plats tandis que Marcello fait venir des prostituées. Toutefois, effrayées par la tournure que prennent les événements, celles-ci s'enfuient au petit matin et seule reste l’institutrice Andréa, fascinée par l'entreprise suicidaire des protagonistes, et qui fera office de substitut maternel.

Le film fut très controversé lors de sa sortie. Se posant comme une critique de la société de consommation, il fit scandale au Festival de Cannes en 1973. Hué à Cannes lors de la présentation du film, Philippe Noiret répondit aux critiques : « Nous tendions un miroir aux gens et ils n'ont pas aimé se voir dedans. C'est révélateur d'une grande connerie ».

Film franco-italien réalisé par Marco Ferreri en 1973.


Was das Buffet angeht, verlasse ich mich auch diesmal wieder auf Ihren/Euren Einfallsreichtum und Ihre/Eure Kochkunst.

Mit appetitanregenden Grüßen

Xavier Bihan



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